CLOWN.E.S*

* e.s, parce que la diversité des identités

Au-delà des figures du clown populaire liées au monde du cirque et à l'enfance, il existe de nouvelles identités. Iels sont clown.e.s de théâtre, de cirque ou d'intervention.

Leur commun est de croire à la force de l'émotion partagée comme génératrice de liens.

Les réponses décalées, absurdes, maladroites des nez rouges permettent une sortie des cadres institutionnels et relationnels.

L'autorisation première que s'offre ce personnage est de ne pas correspondre, libre d'imaginer un autre rapport au monde.

Merci au travail de recherche de Delphine Cézard : Les "Nouveaux" clowns - Ed. L'Harmattan

Aria, clowne facil'actrice

Une clowne d'intervention sociale a la fonction de mettre en jeux les paradoxes, les non-dits, les invisibles évidences d'une situation sociale lors de :

rencontres,
congrès,
débats publics,
réunions de travail.

Suite à une documentation préalable sur le contexte de la rencontre et de ses protagonistes, et après un temps d'observation de la forme et du contenu des échanges ; la clowne opère.

Elle se présente naïve aux enjeux, ingénue quant aux rapports de force, aborde les thèmes abordés, incarne les rôles sociaux. La clowne créé des situations décalées au regard de la réalité partagée. Elle sort du cadre, bafoue les règles, échoue, bafouille.

Ainsi, elle permet au public d'établir une plus grande distance face à la situation et à chaque participant.e de revisiter sa posture vis à vis d'elle.

Elle peut s'avérer bénéfique en permettant l'évacuation par le rire des tensions :0).